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Live Report : Retour sur la folle soirée Animalz à Paris

Samedi 17 Octobre sonnait le retour de la soirée Bass Music la plus attendue de la rentrée sur la capitale. Dans le cadre exceptionnel du Dock Pullman et avec une programmation alléchante (Figure, Dirtyphonics ou encore Kj Sawka), l’équipe a vu grand pour son deuxième anniversaire.

22h30 Premier constat en arrivant près des Docks, les droppeurs sont déjà bien présents et tous totalement surexcités à l’idée de la soirée qui les attends. A l’intérieur Nostalgia donne déjà le ton de la soirée. Du monde s’est déjà amassé pour ne pas louper le début du set de Kj Sawka. En effet, le membre de Destroid propose une performance sur octopad (sorte de batterie électronique) pour commencer les hostilités. L’américain qui passait pourtant tôt réussit sans trop de difficulté à mettre une ambiance de dingue avec sa dubstep à prépondérance drum, devant un public déjà conquis.

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Kj Sawka met déjà le feu à l’intérieur

0h00 Après avoir sympathisé avec quelques festivaliers habitués des soirées Animalz, on décide de rentrer dans l’enceinte du Dock Pullman. L’entrée se fait sans encombre et sans temps d’attente, ce qui a de quoi rassurer les quelques droppeurs encore sous le choc de la file d’attente un mois plus tôt pour la Dream Nation. En arrivant dans l’immense salle, on sent déjà que le public est survolté. Le temps de poser ses affaires, on observe que le lieu est bien aménagé avec des grands bars, un espace extérieur pour se poser et des toilettes en nombre suffisants. Sur scène, c’est les gars de la Sauvage Society (Bloodthinnerz, Blankface et Maze) qui mixent en équipe. Pour leur première en europe, le trio a fait monter un peu plus la température avant le passage des têtes d’affiches. Une heure plus tard, les amis du Gentlemen’s Club (50 Carrot, Coffi et Soloman) viennent les épauler. Ils se font vraiment plaisir et ça se ressent : en alternant entre dubstep et drum&bass, l’équipe régale.

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Un apreçu de la vue du public

2h00 Après avoir été chauffé par tout le Gentlemen’s Club et la Sauvage Society, le tant attendu Figure arrive sur scène. On nous avait prévenus que son set allait être incroyable. On ne s’attendait pourtant pas à une prestation de ce niveau. L’Américain qui transite entre dubstep et drumstep, balance à chaque fois des drops plus électriques que les précédents, et ça pendant plus d’une heure. Son set est accompagné avec une projection de vidéos gores, qui au final semblent être bonne cohésion avec la musique envoyée. L’artiste célèbre pour All Black Everything (sa collaboration avec Crizzly) a su nous maintenir en haleine du début jusqu’à la fin : impossible de ne pas jumper à chacun des rythmes et drops qu’il proposait. Les fumeurs attendront, une fois arrivé devant Figure, impossible de sortir de la salle.

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Figure totalement déchaîné

3h00 : Pas le temps de se remettre de nos émotions, les Dirtyphonics (artistes les plus attendus de la soirée) jouent à la maison et ne comptent pas se faire piquer la vedette par Figure. Les français s’emploient donc en balançant leurs nouveaux sons de drum&bass en exclusivité mondiale. L’enchaînement de Figure et Dirtyphonics fait exploser tout le public et la salle, déjà trop proche de l’ébullition.

Les Dirtyphonics entrain de retourner les Docks
Les Dirtyphonics entrain de retourner les Docks

4h00 Le chaos règne déjà sur Animalz mais Lord Swan3x arrive dans un style plus underground que ses prédécesseurs, pour notre plus grand plaisir. Malgré un Wall of Death assez poussif, Lord assure avec une dubstep profonde et en parfaite harmonie avec le moment de la soirée. L’américain qui nous a gratifiés d’un set de haute voltige gagne définitivement à être plus connu. On souligne ici le travail de programmation de la part de l’équipe d’Animalz, qui a bien su gérer le choix ainsi que l’ordre de passage des artistes.

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Lord Swan3x semble apprécier le public parisien

5h00 : Pour finir la soirée en beauté Macky Gee nous termine avec un set full drum&bass, ce qui n’a rien pour déplaire aux droppeurs encore en masse devant la scène. Avec un set bien dynamique, Macky Gee ne fait pas baisser l’énergie du public et montre qu’il est affirmé dans le paysage de la drum&bass.

Macky Gee, l'ultime claque auditive.
Macky Gee, l’ultime claque auditive.

6h00 C’est sur les dernières notes de Macky Gee que nous quittons comblés les Docks avec un grand sourire à la bouche (et un peu de fatigue aussi, avouons-le). Un grand merci à toute l’équipe d’Animalz et à l’équipe de sécurité qui se sont donné les moyens pour que les festivaliers soient dans les meilleures conditions pour profiter de la soirée. Nul doute, nous reviendrons pour la prochaine édition.

On est déjà impatients
On est déjà impatients de participer à l’édition 2016

Par Jean-Baptiste

Paris, France.

6 réponses sur « Live Report : Retour sur la folle soirée Animalz à Paris »

Et Nostalgia dans l’histoire ?

Pour rappel, Nostalgia est un des artistes Bass Music américains des plus talentueux qui mérite largement sa place parmis les différents headliners ! 22.000 followers sur Soundcloud, 37.000 sur Facebook et de nombreuses productions toutes plus folles les unes que les autres.

Il a joué en ouverture certes, mais il ne faut pas l’oublier… !

Merci quand même pour cet article au top à part cet oubli.

Totalement d’accord avec Bass News à propos de Nostalgia. Il mérite au moins une mention sur cet article.
Autre petite remarque: Savage Society a droppé avant le Gentlemen’s Club ! Mais on va mettre ça sur le compte de la lourdeur de la soirée !

Bonjour, juste une petite correction sur le nom Destroid, vous avez oublié le « r » et marqué Destoid.

Sinon très bel article, ça fait plaisir !

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