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Live report: SPLASH x Never Say Die

Après être reparti ravis d’Animalz, on ne pouvait pas finir l’année sans avoir testé la Splash, cette soirée dont bien trop de monde nous parlait: pour rappel, les soirées Splash (organisés par Chwet production) sont les soirées les plus folles qui puissent se faire dans la capitale en termes de dubstep. Existant depuis quelques années déjà, la Splash s’est bâtie une réputation avec des éditions d’anthologie, à la Machine Du Moulin Rouge notamment. Après un léger break, les soirées ont repris, mais cette fois-ci au Yoyo (Palais de Tokyo). On a voulu voir ça de nos propres yeux et nous nous y sommes rendus début décembre.

Après s’être faufilé dans la queue et avoir été minutieusement fouillé avant de rentrer (situation post 13 novembre oblige), on déboule pour la fin du set de DJ Absurd, l’artiste du Warm Up qui nous met bien en jambe pour commencer la soirée. Les choses sérieuses commencent ensuite avec LAXX : L’américain qui habituellement est plus tourné vers la trap que la dubstep joue un set plus orienté dubstep, sans fausse note. C’est même avec un peu d’étonnement qu’on entend passer des sons de drum&bass en fin de set. L’artiste a su parfaitement s’adapter à la soirée, et nous a livré une performance de bonne facture. On est quand même un peu déçus qu’il n’ait pas plus joué ses propres tracks.

LAXX qui a envie d'en découdre.
LAXX qui a envie d’en découdre. Mysta©

Passé 1h30, c’est au tour de SKisM, l’habitué des plateaux, de prendre le relais. L’anglais qui nous avait régalés à Inox Park en septembre remet le couvert et fait augmenter la température du Yoyo de quelques degrés supplémentaires. On note qu’il envoie pas mal de tracks qu’il a produit avec Eptic, une sorte de clin d’œil pour l’artiste qui passe après. SKisM met tout le monde d’accord avec sa dubstep travaillée et montre encore une fois que c’est lui le patron.

Skism rentre en scène.
Skism rentre en scène. Mysta©
Le Yoyo déjà en ébullition.
Le Yoyo déjà en ébullition. Mysta©

Vient au tour d’Eptic de rentrer dans l’arène, devant un public parfaitement chauffé par les artistes précédents et prêt à exploser. Le jeune Flammand, très attendu, n’en demandait pas tant et embrase un public totalement déchaîné pendant ses drops parfaitement distillés. Eptic balance pas mal d’exclus et de nouveaux remix, ce qui a le don de ravir tous les droppeurs venus en masse. D’autant plus que son set est accompagné de visuels déroutants, comme une tête de Brad Pitt coupée en deux avec un poisson qui fait l’aller-retour entre les deux parties par exemple. En effet, le Belge a aussi pour passion le graphisme et produit des dessins de qualités : ses visuels ont définitivement mis le Yoyo sur orbite. Dans la fosse, les pogos deviennent très sérieux : au milieu de tout ce bordel on comprend mieux maintenant pourquoi on nous avait tant parlé de la Splash.

Eptic semble apprécier la soirée.
Eptic semble apprécier la soirée. Mysta©
Aperçu de la fosse.
Le chaos dans la fosse pendant le set d’Eptic. Mysta©

Après ce live d’Eptic qui a répondu à toutes nos attentes, revenait à Trampa la lourde tâche d’enchaîner. Pour nous qui ne sommes pas forcément fan de ses productions, la surprise est totale car l’Américain ne fait pas baisser la pression. Avec des drops dont lui seul a le secret, Trampa livre une très bonne performance et montre qu’il faut aussi compter sur lui. Il se permet même en fin de set de passer Mr. Happy, un classique de drum&bass que tout bon droppeur connaît. A l’instant où les premières notes retentissent, toute la salle reprend l’air à l’unisson pour ensuite skanker comme jamais. L’américain est définitivement notre bonne surprise de la soirée.

Trampa en plein mix.
Trampa en plein mix. Mysta©

Pour clôturer cette soirée si bien entamée, Algo venait apparament avec un guest dont tout le monde ignorait le nom. Au bout de la moitié de son set dynamique mais un peu moins enjoué que ses prédécesseurs, XKore (son guest) déboule sur scène : ceux qui sont partis un peu plus tôt ont commis une terrible erreur car XKore retourne une dernière fois le Yoyo avant la fermeture des portes.

Algo pour nous achever. Mysta©
Algo pour nous achever. Mysta©

On repart plus que conquis après cette première Splash : le niveau des artiste était très satisfaisant, d’autant plus que l’ambiance était très bonne dans le public. Quelques jours auparavant la programmation de la prochaine Splash sortait avec Trollphace en tête d’affiche. On sait déjà qu’on sera présent au rendez-vous.

Par Jean-Baptiste

Paris, France.

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