Samedi 12 décembre, on avait enfilé nos plus belles baskets pour aller skanker à la Bankizz Alternative BLC Sessions #2, salle Damas à Braine-le-Comte. Retour sur une soirée animée par Hyde et Tynz, I’m Colapsed, Dj Respawn, Whyam’me, Psyloseb et Noparty NRZ.
Les Bankizz, ce sont des soirées qui semblent tourner en circuit « quasi » fermé depuis quelques années. Créé en 2004, Bankizz Records organise des events axés sur les musiques électroniques alternatives – comme ils le définissent eux-mêmes sur le site internet -. Au menu de ce label anti lucre ? De la Drum n’ bass principalement, et toujours dans un cadre bien underground, mais pas seulement. De fait, on peut parfois retrouver en BKZ night de l’acid, du breakcore, de l’idm, du dub, de la jungle, de la darkstep, du crossbreed,du hardcore. Bref, il y en a pour tous les goûts, ça tape fort, et c’est tant mieux.
[divider]Résumé d’une BKZ[/divider]
Il y a quelques semaines donc, avec les « papys de la sortie » on avait décidé de reprendre la route du son et d’aller écouter ce qui se passait du côté de Braine-le-Comte. Une fois arrivé – et garé notre C1 d’une main de maître -, payé les entrées, on s’est fait une petite place dans la foule, et on s’est tous mis à écouter. Il était 23h30, on arrivait à la fin du mix de Whyam’me. On avait déjà zieuté son parcours avant d’aller en Bankizz, et franchement, c’est vraiment propre comme travail. Tchic tchac, cette Dj belge aux platines depuis 2004 cale ses sons avec finesse et sait donner la patate à son public. Et tout ça malgré quelques petits problèmes techniques ! Si son nom ne vous est pas inconnu c’est parce que Whyam’me s’est retrouvée sur beaucoup de line-up ces 3 dernières années. On a pu la voir aux Chill2Chill, et bien évidemment, aux Bankizz. Perso, on a pas encore eu l’occasion d’entendre son projet « Ex – Aequo » en duo avec T-psy mais ça ne saurait tarder.
Après ça, place à un petit B2B avec Tynz et Hype est aux platines. Tynz, c’est une Dj qui mixe principalement de la drum n’ bass oldschool sur vinyles. Quant à Hyde, il produit du darkstep, du crossbreed et du hardcore. Cerise sur le gâteau, ces deux-là ont terminé leur B2B sur « Killing in the name of« . Ce qui a eu le mérite de coller de gros sourires sur les visages des fêtards du soir. Pour notre part, on a tellement apprécié leur set qu’à sa fin on est parti s’asseoir une bonne demie-heure, le temps de reprendre son souffle. Du coup, on a écouté de loin Dj Respawn. Ce qui nous a marqué, c’est que ça tranchait franchement avec ce qu’on venait d’entendre. On était tous chaud boulette, et avec Dj Respawn, on repartait de zéro. Le temps de comprendre qu’il se lançait dans une -longue – intro, on est partis fumer quelques clopes dehors, histoire d’admirer le paysage et de refaire le monde autour d’un verre. Jusqu’à ce qu’on entende que le rythme s’était accéléré à l’intérieur. Alors on est reparti de plus belle, on a resserré nos lacets et on s’y est remis. Ce tourneur de platines made in belgium à a son actif de nombreuses collaborations, et fait partie du « The Mashup Business crew ». À vrai dire, on a tous trouvé que c’était un bon producteur « studio ». On a notamment apprécié son Intelligent drum n’ bass, ses insertions de sonorités plus « jazz » et surtout sa large palette de sons jungle’.
[divider]La partie Hardcore[/divider]
Il était 1h30 passée quand le barcelonais Im Colapsed s’est mis aux decks. Sans surprise, c’était du hardcore pas très smooth. C’était fort guttural, avec le genre de phrasé musical qui te donne la chair de poule. Ce qu’on aime dans le hardcore, c’est cette énergie, cette poigne avec laquelle le Dj emporte son public pour l’amener toujours plus loin dans une cavalcade de Basses et de Beats. Les thèmes musicaux entendus dès 2 heures étaient gais, légers. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les essouflés sur le banc de touche avaient rejoins les possédés du dance floor, pour former une foule dense et compacte.
[divider]La Bankizz Night du 12 décembre 2015 : le bilan[/divider]
Alors, vu de l’intérieur ? Une BKZ Night un samedi soir dans un entrepôt au trois quarts plein c’est : des sourires, de l’espace. Enfin de l’espace ! Pour un prix démocratique, une BKZ c’est un public de gentil qui danse sur de la musique à 185 BPM – et plus encore – et se soulève comme un seul homme au son de la musique. En résumé, une soirée simple et efficace où il fait bon se retrouver entre potes, en nombre tolérable, loin des super soirées bruxelloises qui tablent sur 10000 entrées. Attention, ces dernières sont bien aussi, cela va sans dire. Mais parfois, se retrouver en petit comité avec de la place pour danser, devant un Dj qui porte un T-Shirt « Little Muffin records« , rend au moins autant heureux que d’assister au show d’un Dj de renom.
2 réponses sur « Live Report : Notre première Bankizz »
sauf que Whyame n’a jamais joué aux soirées kinetik !
Effectivement, merci pour cette précision ! Ceci est maintenant modifié. Ch.