Il se définit comme créateur d’ambiances, produisant de la musique dans le but de se surpasser. Il tente pour cela de traduire en musique ce qu’il ressent tout en utilisant des voix ethniques sacrées ainsi que des instruments qui permettent de garder l’authenticité de l’héritage de la culture humaine.
Il y a quelques jours, nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec Guillaume plus connu sur la toile sous le nom d’achroma. Artiste émergent de la scène parisienne, âgé d’une vingtaine d’années, Guillaume est également étudiant en Psychologie. C’est par ce moyen d’expression qu’est la musique qu’il a commencé à traduire selon lui ses pensées pour un nouveau projet thérapeutique notamment grâce à une pratique de près de 7 ans d’alto et de solfège. Bercé depuis sa plus tendre enfance par la musique classique entre orchestre et guitare, Guillaume manie son clavier à la perfection et nous propose une esthétique sonore pour le moins singulière. Chacune de ses pistes a son unicité et regorge d’une poésie à la fois délicate et technique.
L’intéraction entre un son progressif et sacré
Ecouter l’EP sur soundcloud.
Avant de nous quitter, nous lui avons posé quelques questions, histoire d’en savoir plus sur lui.
SE | Pourquoi achroma, quelles ont été tes idées ?
Effectivement, j’ai eu un ancien nom: Zeyrâhk, je l’aimais bien parce que ça sonnait bien « sâcré » mais finalement, je trouvais ce pseudo trop agressif. Du coup, pourquoi achroma: je voulais un nom qui me parle, qui exprime une certaine sensibilité. Mais tout bêtement, l’idée m’est venue de mon nom de famille : Negre – sans couleur ce qui a donné achroma.
SE | Tu écoutes souvent de la musique électronique en club, tu nous conseilles d’aller où sur Paris ?
Je suis beaucoup sorti l’an dernier effectivement, cette année un peu moins j’ai préféré me concentrer sur ma musique. Du coup mon top, la Machine du Moulin Rouge: je pense que c’est le club que je préfère à Paris, les programmations sont souvent très lourdes, l’ambiance toujours folle, et les gens plutôt cool. Concrete: même si récemment le club est toujours blindé (moins agréable d’y aller qu’avant), c’est vraiment plaisant de pouvoir sortir fumer tranquillement sans avoir l’impression de s’asphyxier, et je me suis bien marré avec certains inconnus là-bas. Sinon tous les lieux insolites que choisissent la Horde, Rituel où Haïku par exemple en plein air, Le Chalet du Lac, Le Château de Vincennes ou encore le Réfectoire des Cordeliers (un ancien couvent).
SE | Sur internet, quand tu « diges » où vas-tu ?
Quand je dig, je me sers beaucoup de soundcloud, des groupes soundcloud/facebook comme Weather Lab, Bedroom Producer, Sweet Melodic ou Melodic Diggers, parfois youtube, parfois les top de beatport: tout est bon pour trouver ces fameuses pépites qu’on est si fier de partager entre potes. Après quand je choisis où je sors, c’est l’artiste qui est déterminant, pas le lieu. Sinon je rajoute pour le dig: le groupe Pas-Weather Festival Music et aussi bien sûr la radio pwfm.fr où l’on trouve plein de jeunes artistes donc ça permet de trouver potentiellement des nouveaux qui promettent.
SE | Merci Guillaume, à bientôt !
Pour finir, on lui a demandé ses références, et c’est avec surprise qu’il nous a cité : Stephan Bodzin pour ses mélodies très sensibles et quelque peu inimitables. Satori pour ses performances en live avec ses vocales très diversifiées. Et enfin Recondite, pour sa sensibilité et ses anciennes tracks mélodiques.