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Live Report : Boussole Records, une release party en une journée

A l’occasion de la sortie de leur troisième compilation, le label toulousain Boussole Records a organisé le 2 juillet une release party qui s’est déroulée en deux temps.

En premier lieu, le crew a organisé une « Electronic Jam Session » au studio Bakélite pour ensuite enchaîner leur soirée au Bikini. Une « session jam » consistant à réaliser une improvisation entre plusieurs producteurs, elle a été une formidable opportunité pour un public restreint de voir Mangabey, Vect et Khalk à l’oeuvre sur claviers, boites à rythmes et synthétiseurs analogiques. Etant donné la prestation monstrueuse de nos trois compères et l’apport que cela ajoute sur la connaissance même de la musique électronique pour un public curieux ou déjà initié, il ne reste plus qu’à espérer de tout cœur qu’une telle initiative soit à nouveau programmée.

© Photo : Bakélite
La « Electronic Jam Session » © Photo : Bakélite

En ce qui concerne la soirée au Bikini, celle-ci a tenu toutes ses promesses et n’a pas souffert de la concurrence du festival Garorock. Comme à l’accoutumé, les artistes de Boussole Records sont parvenus à faire salle comble jusqu’au petit matin. Si nous devions retenir un seul instant, ce serait Kendal envoyant vers 4h45 le tonitruant et hypnotique « Din Kropp for dig utgiven » de Bottivens Silverkyrka, moment magique où le ciel a semblé descendre sur terre.

Comment expliquer l’irrésistible ascension du label en seulement trois années d’existence ? Comme nous le montrent les interviews réalisées à l’occasion de la release party (à paraître prochainement), un collectif de jeunes producteurs hyper talentueux est un premier élément de réponse mais cela ne suffit pas. Plus qu’un label, Boussole Records est avant tout un crew, une bande de potes soudés et unis par la passion de la musique. Le groupe fonctionne admirablement car loin de réduire les possibilités de leurs membres, il en autorise la pleine expression artistique. En outre, malgré ses ambitions, le label a toujours mis un point d’honneur à maintenir une grande proximité avec son public.

Photos : © Louis Derigon
Photos : © Louis Derigon

Dans sa chanson « le pluriel » Brassens chantait que lorsqu’on était plus de quatre, on était une bande de cons. En observant le crew durant toute la journée, c’est plutôt « les copains d’abord » du même auteur qui nous vient de suite à l’esprit.

Par Christophe

Toulouse, France.

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