Catégories
Lire

French Waves, lancement réussi !

Le 23 février 2017 se déroulait l’avant-première du documentaire French Waves. Guillaume de la Boulaye y présentait sa récente production réalisée par Julian Starke après trois années de recherches, de rencontres et de travail, le projet transmédia French Waves ouvre ses portes accompagné de ses partenaires pour l’avant-première du documentaire.

Entre images d’archives, entrevues de compositeurs, de scènes de travail et de déambulation dans des paysages urbains, le documentaire nous retrace les vingt-cinq dernières années de la musique électronique française. Depuis la french touch à la techno actuelle en passant par le garage et le revers deep-house, French Waves n’omet aucune source de talent. Avec Laurent Garnier, Carl Craig, Pedro Winter, Jacques, Bambounou, Superpoze, Fakear ou encore Rone, Julian Starke promeut un éventail coloré des musiques électroniques. A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’équipe est déjà passée par New York et Buenos Aires afin de poursuivre la présentation du documentaire, en l’agrémentant de master class.

Laurent Garnier durant le lancement de French Waves

En guise d’introduction et de conclusion, Guillaume de la Boulaye et Julian Starke se sont accordés pour insister sur le besoin de faire la fête. L’artiste Pedro Winter, s’est amusé à se qualifier en tant que « porte-clefs » du French Waves. Une fois la présentation terminée, toute l’équipe du French Waves a poursuivi les festivités sur le dancefloor du Rex Club.

La poursuite de la soirée s’est faite avec l’artiste Fred Agostini qui a allumé le système son du Rex Club, système classé parmi les vingt plus puissants de la planète. Jacques s’est adonné aux préparatifs de son live en connectant ses instruments et en disposant ses différents objets, sans oublier de se donner à cœur joie de nous présenter avec amusement et concentration, ses moyens pour inscrire les bruitages d’objets dans les mélodies de sa musique.

Jacques et ses instruments

Une voix s’est élevée pour s’interroger sur l’absence de femmes au casting du documentaire. C’est la compositrice Clara 3000 qui s’est chargée d’éteindre la flamme en indiquant que le documentaire n’érige aucune référence musicale féminine, en dehors d’Edith Piaf, mentionnée en tant que grande interprète française. C’est désormais à la nouvelle génération de faire ses preuves et de renverser cette domination.

Dorénavant, l’expérience se poursuit sur le site de French Waves où l’approche documentaire est exploitée à l’aide de vidéos d’archives, de tracks qui ont marqué les dernières décennies électro françaises. Choisissez votre année et vous voilà embarqué dans l’histoire de la techno. Des grands pontes aux marginaux des free party en passant par la conquête de l’industrie de la musique, la techno française est retracée avec précision et diversité. Pour l’équipe de French Waves, leur prochaine étape est son retour en Europe avec une multitude de soirées programmées au goût de toutes les générations.

Laisser un commentaire