Le 16 avril prochain aura lieu un nouvel opus des soirées Code au Bikini à Toulouse. Notre rédaction a eu l’honneur de rencontrer Brooxs, l’un des organisateurs des soirées Code pour l’association Regarts. Connues pour leur univers incontournable et des invitations de grandes pointures internationales comme Zomboy, Dope D.O.D, Funtcase, Eptic ou encore xKore, les soirées Code ont confirmé une identité qui a régulièrement engendré des éditions à guichet fermé.
SE | Pouvez-vous vous présenter brièvement et nous dire ce que vous faites ?
Plus connu sous le pseudo de Brooxs, je m’occupe des soirées bass music pour l’association Regarts basée à Toulouse.
SE | Est-ce que vous pouvez nous parler de l’évolution des soirées Code ?
Les soirées ont commencé avec une envie de faire des soirées accès uniquement sur le dubstep. On a vite dérogé à la règle car dans la première saison, on a accueilli Koan Sound, Tha Trickaz, Dope D.O.D et P Money. On a aussi fait du deep dubstep avec les Digital Mystics et N-Type. On a eu et on a toujours droit au vieux débat du « pourquoi les artistes jouent de la trap alors qu’on n’aime pas ça » ce qui ne nous a pas empêché de faire jouer Diskord. (sourire)
Le son dubstep est resté tout de même le moteur de la soirée. Code a aussi tiré sa réputation avec ses visuels et sa scénographie. Une Code ne peut avoir lieu sans visuel. Il y a aussi eu le « Codomaton » (photomaton) qui était plutôt marrant, mais qui demandait du temps et qui a été abandonné sans trop s’en apercevoir. En y réfléchissant bien, ces soirées ont évolué en même temps que les participants. Le noyau dur est resté et les circonstances ont fait que d’autres ne font plus partie du projet. En tout cas c’est une très belle expérience humaine pour ma part !
SE | Quelle a été votre plus grande claque durant Code, en tant que spectateur ?
Dope D.O.D sans même réfléchir. L’ambiance était au top, ils étaient au maximum et on était vraiment bien !
SE | Plus récemment, de quelle manière votre organisation a changé avec internet ? Ça impacte forcément la manière dont vous travaillez.
Le plus gros changement est au niveau de l’affichage qui a aujourd’hui disparu. La communication est pour l’essentielle basée sur Facebook avec les jeux et la publicité payante. Regarts joue aussi un gros rôle avec son réseau toulousain et ses environs.

SE | Quels sont les artistes qui vous ont le plus marqué au sein des soirées Code ?
Ils sont nombreux, mais Skism pour sa technique légendaire, Dope D.O.D car c’était vraiment incroyable, Funtcase pour l’énergie qu’il développe derrière les platines. Pour faire court, je n’ai pas eu de déceptions. (sourire)
SE | Plus grande fierté ?
Je rabâche sûrement encore, mais Dope D.O.D, encore et encore !
SE | Qui se trouve derrière vos nombreux visuels ?
Donoteat est le graphiste qui pense et réalise les illustrations. Le Gros est l’artiste qui crée la structure plus la 3D et Emile Sacré qui a été avec nous ces 4 dernières années au Vj’ing.

SE | En 2017, quels sont les artistes à suivre en dubstep ?
Il y a une très bonne scène française qui s’installe, donc au sens large, je garde 2 yeux sur cette scène. Sinon en international Oliverse, TMSV, Tisoki, Boy Kid Cloud et le label dénicheur de talent Never Say Die.
SE | Avez-vous quelques indices à nous donner sur les prochains artistes de la soirée Code le 16 avril 2017 ?
Le line-up reste secret et le restera jusqu’à l’ouverture des portes. C’est un line-up d’artistes étiquetés dubstep qui peuvent être amenés à jouer de la trap, même si on préviendra que ce style n’a pas la cote.
SE | Si vous deviez choisir entre le dubstep et de la trap ?
Quelle tristesse de devoir choisir entre la fraise tagada et les schtroumpfs. Mais s’il le faut, je pencherais plus pour la fraise.
SE | Un dernier mot ?
Merci à tous ceux qui font que nos soirées soient aussi réussies. Je ne le dirais jamais assez, mais sans vous on n’est rien. Big-up à tous les codeurs et codeuses.
SE | Merci Brooks ! Au niveau de la programmation du 16 avril, le mystère reste entier, tout ce que l’on peut dire, c’est que ce sera quelque chose de bouillant. Des places sont à gagner sur notre page Facebook.