Comme chaque année, le festival parisien Dream Nation propose un melting-pot inédit et ambitieux des cultures électroniques. L’événement revient en force les 22, 23 et 24 septembre pour faire trembler différents lieux de la capitale.
Le week-end prochain, ce qui n’était autrefois que l’after officiel de la célèbre Techno Parade parisienne s’installe désormais sur la capitale pour 3 jours avec un programme réjouissant. Point culminant de ce week-end de folie: une énorme fiesta aux Docks de Paris le samedi soir. Avec une philosophie fédératrice qui souhaite rassembler plusieurs publics, le festival accueillera 4 scènes aux programmations éclectiques. Au menu de la bass music, de la techno, de la trance, en plus d’une scène dédiée aux musiques hardcore, des confirmés et des nouvelles têtes, des Français, et des pointures internationales. Le tout sublimé par un univers scénographié à la manière d’une grande exposition immersive qui retrace les codes et les valeurs de la culture électro. Ainsi, les installations d’art numérique et les décorations oniriques, les mappings impressionnants et les performances scéniques étaient et seront une des grandes plus-values de ce festival.
Sur la Techno stage, on retrouvera avec plaisir une légende de la techno « made in Detroit » qu’on ne présente plus, le grand Derrick May, tête d’affiche d’une scène audacieuse où viendront défiler l’anglais Cleric, adepte d’une musique froide aux accents indus et le français Emmanuel Top qui viendra défendre son acid survoltée. L’italien Lucy, fédérant une techno mentale et le maître des machines néerlandais Steve Rachmad seront aussi de la partie. Enfin, le très talentueux Electric Rescue viendra répandre ses phases hypnotiques et éclairées sur la foule.
Fans de bass music, là aussi les organisateurs vous ont préparé un programme aux petits oignons. La scène dédiée regorge d’inéluctables références. À commencer par le pilier de la drum&bass Andy C, véritable étendard du mouvement dans le monde, délivrera un de ses sets à 3 platines dont lui seul a le secret. Autres grosses têtes d’affiche, la nouvelle star Eptic, le touche à tout DJ Fly, très estimé pour ses techniques de mix évoluées (un palmarès impressionnant), et Elisa Do Brasil qui représente si bien la drum and bass made in France. Doctor P une autre référence mondiale sera aussi présent ainsi que Must Die!, Mégalodon, et Camo&Krooked.
La hard stage propose un voyage entre plusieurs courants. L’inévitable Manu Le Malin et sa hardcore noir contrastera avec les ondes plus légères, humoristiques et festives de Darktek. Radium, un des fondateurs incontestés de la frenchcore rencontrera un de ses dignes héritiers Maissouille. Pour les accompagner: Miss K8, Evil Activities, Art of Fighters, Lenny Dee et Floxytek défileront sur la scène d’une salle qui s’annonce bouillonnante.
Enfin la scène trance proposera des confirmés comme Ace Ventura et sa progressive aux accents orientaux, le français Sensifeel qui s’exprime à travers une trance psychédélique décomplexée ou encore Azax avec ce qu’il aime appeler sa « Power Trance », à savoir une progressive colorée et puissante. Avec eux, on retrouvera Berg, G.M.S, Juno Reactor et Symphonix. Une des performances les plus attendues est celle de la légende Juno Reactor et ses influences tribal world qu’on a pu entendre notamment dans les films Matrix.
Before au Petit Bain et After au Glazart
Pour les courageux fêtards qui n’ont pas le temps de niaiser, la fête ne s’arrête pas au samedi soir puisque c’est un véritable week-end marathon qu’a prévu l’équipe du Dream Nation. Le vendredi, on s’échauffe au Petit Bain avec une soirée full trance de 00h à 6h avec E-Clip, Talamasca, Drenan, et Raf Fender. Comme décrit plus haut, le samedi sera chaud, mais les dernières forces seront dépensées les pieds dans le sable de la Plage du Glazart dimanche matin. C’est sur une programmation techno énervée concoctée avec le collectif Exil que l’after du Dream Nation Festival se clôturera en beauté. De 7h à 22h, Regal, 14 Anger, Jeroen Search, Hemka, Öspiel, Kairos, Scry et Fred Hush s’assureront d’achever les survivants.
Après avoir passé un cap l’année dernière, Dream Nation confirme son nouveau statut de poids lourd des festivals électroniques. Ambitieux dans sa manière de fêter toutes les musiques électroniques en rassemblant ses publics, il fera trembler Paris les 22, 23 et 24 septembre prochain. Les billets sont à prendre ici, ça vaut vraiment le coup.