Du 28 juin au 1er juillet 2018, le Son Libre festival célèbre sa 5e édition de toute beauté dans le Gard. Une nouvelle fois la programmation s’avère très variée. Rendez-vous pour une ambiance chaleureuse qui satisfera tous les amoureux de musique électronique.
L’appel du soleil et de la fête en tout simplicité
Un bel open-air le 28 juin au 1er juillet prochain nous attend à Collias. A la rencontre de 72 artistes, qui mêleront techno, house, deep, tribe, hardcore, trance, zenon, psy, forest, new goa, etc. Entrée et sortie libre, camping gratuit, coin de baignade à disposition et 2 grandes scènes dotées de brumisateurs.
Des éléments qui nous inspirent déjà confiance sur 4 jours agréables de festivités.
Musicalement, nous aurons le droit à des artistes de renommées et des pépites dénichées pour émerveiller nos 5 sens. Le conseil de la rédaction : c’est le moment de mettre vos plus belles lunettes de soleil et chapeau de paille pour chiller et danser avec joie.
Telles les 7 belles couleurs de l’arc-en-ciel, on a posé nos 7 questions aux responsables de la communication du festival (Farah & Rudolf). L’occasion de mieux connaître l’envers du décor de cet événement comblé de pep’s et surtout de passion.

LOFI | En 5 ans, qu’avez-vous à nous dire par rapport à vos débuts ?
On était qu’une bonne bande d’amateurs à la base. Mais passionnés par la musique et pris par le besoin de créer quelque chose qui rassemblerait les gens autour d’un même objectif : faire la fête ! On s’améliore d’année en année. On apprend de nos erreurs et ça nous motive de pouvoir faire un festival dont on finira par être fier de A à Z. On n’y est pas encore ? Ça commence à s’en approcher et le public nous le rend bien. Il faut savoir qu’à l’origine on était 8 à gérer les premières éditions. Nous n’avions aucune connaissance en la matière. Mais beaucoup de motivation, ça aide, mais ça use aussi. Aujourd’hui on est une quarantaine presque. Tous bénévoles, mais toujours aussi déterminés.
LOFI | Festival engagé. Tous les ans vous tentez de porter des valeurs telles que l’entraide, la préservation de l’environnement, la diversité, etc.
Pour cette édition, vous reverserez une partie de vos bénéfices à une plus petite ONG « ANGELO ». Comment avez-vous découvert cette association ?
On avait le souhait d’aider une ONG plus petite et non médiatisée. Beaucoup de petites associations ont dû mal à trouver des fonds par rapport à d’autres. Certains reçoivent des dons en plus grands nombres grâce à leur communication et au partage des médias. Toute association de ce genre est méritante et doit continuer de recevoir du soutien. Cependant on souhaitait que notre argent et indirectement celui des festivaliers puisse avoir un réel impact mesurable. On sait que les fonds vont permettre de construire des locaux pour une école en Afrique, c’est du concret.

LOFI | Nous sommes impressionnés par votre programmation « aux petits oignons ».
Quelles ont été vos surprises musicales cette année ?
On a voulu imprimer une ambiance particulière selon les moments de la journée. On ne veut pas empiler de gros noms pour le plaisir de dire « on a un gros line-up chez Son libre ». On a pour but de trouver des artistes, qui feraient groover le dancefloor à des moments bien précis du festival. Ceci, pour faire voyager les gens dans un univers unique du début à la fin. Notre dernière édition nous a conforté dans notre choix de se diversifier musicalement. Et ainsi d’ouvrir notre événement à un public plus large, sans perdre en qualité sur notre programmation.
On s’est armé de noms peu vus sur d’autres festivals comme Sharam Jey, Oliver Huntemann et Archie Hamilton. Ils sont pourtant des grands noms de la scène techno internationale. Pour nous, « grands noms » ne veut pas dire « connu mondialement ». Nous recherchons de vrais fervents de la musique électronique, à la fois producteurs et novateurs qui sauront tenir en haleine notre public durant les quatre jours. Côté trance, Purist, Merkaba, Porat ou bien encore Spirit Architecht vont faire beaucoup de bruit sur cette édition et sont pour le coup très attendu des festivaliers. Pour la touche originale et innovante du festival, une après-midi entière sera dédiée à la new goa avec des artistes israéliens complètement inconnus en France, mais qui vont en surprendre plus d’un.

LOFI | Combien de bénévoles êtes-vous à vous mobiliser ?
Cette année plus de 250 bénévoles sont mobilisés, sans compter tous les membres du staff qui agissent aussi bénévolement pour élaborer tout le festival.
LOFI | Quels moments inédits sont vécus quand vous travaillez à leurs côtés ?
Il y a beaucoup de bons moments, on est très proches des bénévoles pendant le festival, même plus que des artistes. On partage le camping avec eux, le montage, le démontage et tout le festival en soit. C’est des moments où on prend plaisir à échanger, à rire autour d’un verre sur un fond de musique qui nous ravit. Mais le moment le plus agréable reste sûrement l’après-festival : voir que les efforts de chacun ont payé, la satisfaction d’avoir participé au bon déroulement de l’événement. On fait tous la fête ensuite pour célébrer ça, comme si 4 jours de festival ne suffisaient pas vous nous direz ! C’est aussi ça l’esprit Son libre : quand il y en a plus, il y en a encore.
LOFI | Collias, le lieu est particulièrement idyllique pour faire la fête et se ressourcer. Des anecdotes à nous partager sur le choix de cet environnement ? Comment vous en exploitez le potentiel pour offrir une scénographie et des coins chill particulièrement chouettes ?
Pour être honnête, on n’a pas réellement choisi au départ. On cherchait surtout un terrain assez grand pour faire un festival outdoor et accueillir un grand nombre de personnes dans des conditions optimales tout en ayant un cadre attrayant. Quand on a découvert le site de Collias, ce fut le coup de foudre tout de suite. Le soleil qui se couche derrière les scènes, la vue imprenable sur les plateaux. C’était tout ce qu’on voulait ! L’inconvénient de ce site est qu’il y a très peu d’ombre, ce qui nécessite de mobiliser beaucoup de prestataires pour installer des tentes, des ombrages, des chill afin que le festival soit le plus agréable possible grâce à ces espaces couverts et propice à la convivialité. Également, le site n’est pas fourni en eau potable ce qui nous oblige également à nous approvisionner en eau et à en mettre à disposition des festivaliers. Des inconvénients plutôt minimes à côté des possibilités qui s’offrent à nous sur ce site. Sans compter l’appui de la commune et du Maire de Collias qui nous suivent depuis bientôt 5 ans.

LOFI | Dans l’impatience de danser avec vous et d’entendre vos nouvelles pépites, un dernier mot à nous confier ?
Honnêtement, cette année on a tellement investi pour faire de ce festival une référence musicale dans l’événementiel français, que ça serait vraiment dommage de le rater pour ceux qui aiment nos valeurs et la musique. Il est très difficile en France de faire ce genre d’événement sans encombre. Il faut souvent aller à l’étranger pour profiter pleinement d’un festival. On espère que notre public sera au rendez-vous et nous continuerons à écouter les retours après chaque édition afin de nous améliorer et de donner toujours le meilleur. On a prévu une édition très spéciale avec des scénographies, des activités et une sonorisation unique, mais on dévoilera ça un peu plus tard … les plus curieux devront se rendre à Collias du 28 juin au 1er juillet !
LOFI | Merci Farah & Rudolf. Vous pouvez retrouver le Son Libre sur leur page Facebook et sur leur billetterie.