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Vivez le digital et reconnectez-vous à l’environnement au DGTL à Amsterdam

La musique électronique révélée dans son plus bel appareil, le DGTL vient épater nos yeux et oreilles une nouvelle fois à Amsterdam. Plus qu’un simple festival, c’est le moment de vous évader de votre quotidien. Concerts époustouflants, innovations technologiques et environnementales seront au menu du 19 au 21 avril 2019.

Quand le digital et la musique électronique ne font plus qu’un

Comme à chacune de ses éditions, le DGTL ne perd pas le nord et repropose une programmation dotée de belles têtes d’affiches, mais aussi d’artistes pointus prisés à travers le monde.

Aftermovie officiel DGTL Amsterdam 2018

Monstres de la techno, house, pionniers et artistes montants, ce n’est pas tout. Même si les musiques électroniques sont bien évidemment mises en lumière, le DGTL apprécie mettre en valeur des lives exceptionnels d’artistes plus éclectiques. Mêlant musiques électroniques à d’autres genres, les expériences lives sont les priorités des auteurs de l’événement.

De notre côté nous serons heureux de voir Bedouin sur scène, Rone, Cubicolor et Eelke Kleijn en live, Joachim Pastor et Rampue, pour voyager dans leurs fabuleux imaginaires électro teintés de notes orientales. Bien sûr, Ben Klock nous ravit de sa présence, autant que Len Faki, Garnier, Kölsch, Bicep, l’incontournable Maceo Plex… Surprises aussi avec Disclosure, Tunnelvisions..
On vous laisse faire vos propres tris par affinités bien que cela reste difficile d’en mettre de côté.

© Tom Doms

Si DGTL se reproduit avec le succès de chacune de ses précédentes éditions, c’est bien pour cet amour pour l’électronique : travail minutieux des installations, expériences des concerts. Allant plus loin qu’un simple esprit de fête, les soundsystems sont réglés aux petits oignons, les lumières toujours plus impressionnantes et bluffantes sans aller dans l’extravagance. Le cadre bien que particulièrement industriel du site reste très convivial. Ce qui le différencierait d’un univers très dark d’un Time Warp, mais tout aussi envoûtant.

Pour bien de festivaliers qui débarquent de partout des 4 coins du globe, les scénographies du DGTL et les performances des artistes présentées sont les principales raisons de leurs venues chaque année. Le digital est représenté merveilleusement grâce à de multiples disciplines et installations, designs, implications d’artistes et professionnels locaux et internationaux.

A la pointe en musique et au vert

Définir le DGTL comme un simple gros festival de musiques électroniques serait trop facile. Si nous prenons le temps d’en vanter les mérites pour ses moyens et qualités artistiques, il en va de même pour ses ambitions environnementales.

Récemment, l’équipe du festival a remporté encore deux prix verts à la conférence « Green Events & Innovations » à Londres. Les raisons : ses efforts notables en matière de durabilité et transports écologiques. Le concours concernait 40 festivals de 17 pays différents. Ces prix s’ajoutent à deux autres : l’Outstanding Award et le Green Operations Award.

S’alimenter autrement

Très attentif aux impacts environnementaux de son exploitation, DGTL a pour objectif d’être le premier festival à économie circulaire en 2020. Pour atteindre ce but, le festival est en constante recherche de nouvelles pratiques technologiques innovantes. En collaboration avec The Food Line Up et Instock, DGTL a inventé son propre circuit court alimentaire pour et durant l’événement. Des menus basés sur le gaspillage de nourriture sont organisés avec l’usage d’aliments imparfaits de fournisseurs locaux. Aucune viande vendue en termes de restauration.

De même, le festival n’a pas fini de s’articuler intelligemment.

Nous sommes venus, nous avons dansé, nous sommes partis. Pas tout à fait.

Concernant les déchets émis durant l’événement, ils deviendront de nouveaux produits grâce au centre de recyclage du DGTL.

Par rapport à l’année dernière, quelques nouveautés

Le camping du DGTL Amsterdam sera désormais à proximité des concerts, en effet une ligne rapide de navettes emmènera chacun se reposer ou se déhancher sans problème. Le confort d’un grand festival européen sera de mise également avec toujours à disposition des emplacements pour camper mais aussi la possibilité de louer des tentes de différents formats, installées sur place et prête à être utilisées dès notre arrivée, pouvant aller jusqu’à du 12 places.

L’espace de camping proposera son propre restaurant, divers stands, et une laverie.

Cette année, ce sera l’artiste Heleen Blanken qui nous fera l’honneur de sa présence pour nous donner un nouveau regard sur les déchets en plastique. Artiste locale, elle travaille aussi bien dans la cinématographie, photographie et installations artistiques.

Elle définit et explore le dualisme dans les dichotomies artistiques traditionnelles autant d’un point de vue organique / artificiel et analogique / numérique. Heleen invite son public à s’interroger sur notre vision de la nature et en faire émerger des alternatives. «When Water Falls» sera l’occasion de visualiser la relation entre une matière synthétique et notre déconnexion.

D-I-G-I-T-A-L expériences, fêtes et bien plus.

Retrouvez toutes les informations sur le site officiel.

Par Estelle

Passionnée des musiques électroniques et désireuse de mettre en lumière les métiers et autres arts qui s'articulent autour de ce grand univers. La culture psytrance et la techno/chill sont les moteurs actuels de mes good vibes et domaines que je souhaite en priorité explorer. A votre écoute !

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