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Alex Stein et sa venue au Dox’art festival : interview

Alex Stein fait parti de ses artistes à la techno dark, minmale et groovy qui séduit tout amateur de musiques électroniques. A la fois progressif et très entraînant, il emmène autant son public dans les bas fonds de l’électro sombre et tumultueuse que vers la fête libre, enjouée et déchaînée. Entretien avec cet artiste brésilien doué qui sera présent en Normandie, au Dox’art Festival.

Alex Stein nous fera bien l’honneur de sa présence dans le Grand Ouest au Dox’art festival cette année. Nous nous étions déjà entretenu avec les organisateurs sur cet événement mixant les plus beaux atouts de la techno et de la trance à Hambye du 28 au 30 juin.

Voici l’occasion de présenter ou re-présenter cet artiste de pointe que l’on retrouve rarement en France.

Entre son passage à Progressive Astronauts, le Rainbow Festival, ou encore des collaborations inédites avec Boris Brechja. Alex Stein ne cesse de surprendre pour sa justesse et l’originalité de ses prestations ou productions. Toujours dans l’optique d’amener de la nouvelle fraîcheur et noirceur, il sait couper le souffle à son public toujours plus affamé de drops et montées minimales techno des plus dansantes.

Alex Stein propose une musique électronique aussi accessible à tous. Notamment avec un côté vocal robotisé hypnotisant qui met en valeur les nouvelles technologies d’aujourd’hui et la créativité infinie de la musique électronique. Des sonorités simples mais captivantes qui parlent à tous, et font remuer la patte de n’importe quel fêtard et amateur de techno dans l’âme.

LOFI | Bien le bonjour Alex Stein. Parlez-nous de vos origines, vous venez du Brésil. Quelles sont vos fiertés de votre pays ?

Alex Stein : la nourriture, le côté chaleureux des gens et l’incroyable diversité de la nature.

LOFI | Concernant Berlin, que vous a apporté cette ville, culturellement, musicalement ?

Je pense que c’est un peu tôt pour le dire puisque que je n’y vis que depuis que quelques mois. Toutefois je peux assurer déjà que cette cité a quelque chose de spécial qui révèle le meilleur ou pire en toi. Berlin révèle ton fort intérieur et te fait prendre conscience et/ou confronte tes choix qui ont été faits jusqu’à présent.

LOFI | Qu’avez-vous retenu de votre formation à l’institut SAE à Francfort ? Le recommanderiez-vous à quelqu’un qui a des objectifs pro similaires aux vôtres ?

Je le recommanderais pour être ingénieur du son. Car c’est ce que j’ai vraiment pu étudier. Ensuite, je ne peux que confirmer qu’il n’y a rien de plus important que de passer d’innombrables heures à travailler seul et à développer son propre processus (de production de musique, pas d’ingénierie).

LOFI | Quels festivals, événements en tant que public ou artiste sur scène vous ont le plus laissé de marques et pourquoi ?

Cela va peut-être paraître un peu ringard, mais le meilleur reste à venir. Donc ceux que je n’ai pas encore fait sur ma liste. Je ne peux les révéler, cela gâcherait tout.

LOFI | Entre être producteur et dj, quels sont vos aspects préférés chez ces deux casquettes ?

J’aime à dire : cette habilité à m’exprimer au travers la musique, être capable de voyager dans les 4 coins du globe et rencontrer des gens et lieux superbes.

LOFI | Vous avez déjà presque fait un beau tour du monde. Et vous n’avez pas l’intention de vous en arrêter là même en siégeant désormais à Berlin. Quelles motivations vous poussent à continuer ?

Ma détermination consiste à faire le mieux que je peux. Poursuivre ma route en rencontrant des gens et des endroits toujours aussi très intéressants, tant que je le peux sur cette terre et via la musique.

LOFI | On apprécie suivre les pas de votre ami et artiste Victor Ruiz également. Comment l’avez-vos rencontré ?

Oh ça fait un bon moment. Nous nous sommes vus à une fête en train de jouer il y a plus de 10 ans. Nous avons eu 50 dollars en rémunération, que nous avons dû finalement rendre pour le promoteur qui réclamait son dû, car il perdait de l’argent avec la soirée. Ainsi nous nous sommes liés d’amitié et avons ri de cela. Depuis nous jouons et travaillons ensemble.

LOFI | Un morceau que vous aimez particulièrement diffuser en ce moment ?

Celle que je viens juste de finir en studio, à découvrir.

LOFI | Que pensez-vous du festival Dox’art, des festivals français valorisant la techno et la trance ?

J’adore ! Plus il y a de la techno mieux c’est. La France a toujours été l’un de mes lieux favoris pour jouer.

LOFI | Quels sont vos prochains projets ? Une collaboration qui vous inspirerait ?

Je ne peux rien révéler pour le moment, j’en ai dans la poche. Je peux juste promettre que ce sera bien.

Par Estelle

Passionnée des musiques électroniques et désireuse de mettre en lumière les métiers et autres arts qui s'articulent autour de ce grand univers. La culture psytrance et la techno/chill sont les moteurs actuels de mes good vibes et domaines que je souhaite en priorité explorer. A votre écoute !

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