Catégories
Lire Magazine

Épanouissement total au Son Libre Festival

Jamais deux, sans trois. Le Son Libre fêtait sa sixième édition et n’a pas manqué de faire battre encore plus fort nos cœurs et âmes. Améliorations et agrandissement du site, des scènes. Promesses tenues ? Réponse dans ce reportage.

Quand la lumière fût

Nouveau thème, nouvelles scènes. Plus de lumière, de clarté cette année, avec un superbe scarabée qui accueillait les festivaliers. Cette fois-ci nous étions au camping des vans et camping-cars. Une atmosphère chaleureuse y régnait et sereine. Nous avons dû mémoriser des points de repères entre le site et le camping le premier jour. Hormis le petit labyrinthe, tout était propre et l’accueil cosy.

© Amandine Volle
© Marie Agnès Ebert

Ce qui nous plaît en venant de Bretagne, c’est ce réel dépaysement. Le sable nous a fouetté encore cette année. Ceci dû aux nombreuses rafales de vent, ce cadre à la fois désertique et arboré nous a conquis.

Quelques premiers râlements se firent le premier jour, avec une ouverture des scènes retardée. Heureusement c’est avec bonne ambiance que les festivaliers ont attendu très impatients. Le bar n’avait pas changé. Il était toujours majestueux sous son haut chapiteau. La scène Techno totalement transformée avec des formes massives polygonales et futuristes. La scène Trance elle fut cette fois-ci bien couverte d’une canopée. Elle nous subjugua pour sa beauté et grandeur animale.

Plus grand et plus large

Surprise, un espace entier dédié au chill et à la restauration a été intégré au festival. La troisième scène alternative orientée chill-out a été mieux aménagée et a connu particulièrement son succès. Avec des sets profonds, envoûtants aux basses puissantes et une scénographie à point. Evidemment, le Village fut une belle et nouvelle opportunité de se ressourcer plus à l’écart dans une ambiance propre et très agréable.

La scène Trance et Techno ont été comme annoncé par le festival en amont, élargies. Nous les avons vu plus imposantes, plus flamboyantes. Avec des jeux de lumière plus nombreux et pétillants.

Que des réjouissances qui ont conforté un bien-être toujours plus proche de l’absolu

Une énorme et somptueuse canopée à la scène Trance nous ont ravi. Accompagnée de doux tapis installés cette année de toute part. Oui, si on estime autant le Son Libre, c’est pour son écoute envers son public. Promesse tenue avec de vrais ajustements dans le bien-être de celui-ci au sein du festival.

Côté rafraîchissements, malheureusement un bon nombre ont déploré un ou deux foodtrucks décevants rapport qualité prix. Cela n’a pas empêché la majorité de bien manger tout du long. Avec toujours du café et thés à prix libres, des serveurs sympathiques et du choix de produits (falafel, wraps au chèvre, burritos, burgers, et bien d’autres).

Un vrai régal de pouvoir se poser dans un domaine bien consacré au chill complet

Tables, tapis, coussins bien à l’ombre et nombreux pour s’y poser. Pas de soucis pour y trouver sa place et déguster à plusieurs ses mets.

Les douches ont été de retour heureusement cette année. Un petit soucis technique a duré un jour. Sinon tout est resté en bonne et due forme. On y retrouva du savon gratuit et des toilettes bien propres. Merci aux bénévoles pour le travail, bien qu’ils n’étaient pas assez nombreux.

Et bien sûr, une bonne ambiance qu’on a à chaque fois très hâte de retrouver. Mister Freeze à prix libre, jets d’eau, ventriglisse, grande bouteille d’eau à 1€ seulement, aucun problème de circulation, le stand de rechargement de batterie qui fonctionne au poil, propreté et joie de vivre.

© Sofiane Bouchard – Scène Chill (Dragon Stage)

Des prestations artistiques encore dantesques

Coup de foudre pour les scénographies, c’est bien dit. Un soir l’orage apparut à notre plus grande surprise. Il fit cesser un moment les concerts. Ceux-ci ayant repris de plus belle une fois la pluie et le vent vite passés.

Le climat de Collias ne changera pas, le lendemain tout était quasiment sec en très peu de temps. A croire que l’orage fut dans nos têtes.

Pour la qualité audiovisuelle, des mots ne seraient pas assez. Les organisateurs du Son Libre ont su nous émerveiller avec des shows épiques. Toujours avec une préférence pour la scène Trance qui nous semblait la plus magique. De très belles troupes d’artistes et danseurs ont fit plusieurs fois leurs apparitions pour épater nos sens.

De chouettes nouveautés artistiques et toujours plus de précisions dans la qualité investie pour les sons et lumières.

Les émotions furent fortes

Au vu des synchronisations entre les jeux des artistes et les mappings. Fleurs en flammes, yeux psychédéliques, plumes sombres et enchanteresses, lignes pointillées cosmiques, animations spatiales, un grand merci pour les spectacles. La scène Techno n’a pas manqué d’enfumer et d’enfiévrer son public de son côté.

Si l’on doit citer des artistes qui nous bien plu : Enko, Mystical Complex, Sensient, Tetra Hydro K, Grouch, Astrix, Avalon, Bliss, Chris Liberator… Subway Shamans en a charmé plus d’un. Toutefois nous avons préféré leur prestation de l’an dernier. Pour la dub, nous avons eu du mal à en écouter autant, car mal habitués. A retenir que ces commentaires en tiennent aux goûts et couleurs de chacun.

Il est surtout à retenir que les artistes ont su s’en donner à cœur joie et bien se lâcher avec plaisir sur scène. Des connexions musicales et artistiques que nous garderons bien en mémoire.

Retrouvailles en « famille », la larme à l’oeil a failli

S’il y a bien un sujet incontestable qui nous fait revenir, c’est l’aspect « familial » de l’événement. Ces quatre jours nous semblent toujours trop courts au vu des belles rencontres, éphémères ou plus importantes que nous faisons. Entre tapage du pied original, liberté de se lâcher et partager ce que l’on est sans timidité avec chacun, que d’épanouissement de vécu. De la bienveillance nous conquit. Nous tenons chaudement à remercier autant les bénévoles que tous les participants avec qui nous avons croisé un regard, discuté ou échangé un pas de danse.

Des bénévoles enjoués et particulièrement serviables, des festivaliers dynamiques et surtout radieux. Le soleil n’est pas le seul à nous avoir tapé dans l’oeil. Le public le fut tout autant.

Le groupe Facebook du Son Libre en reste toujours une sacrée preuve, avec la volonté de garder contact avec ses rencontres, du partage de good vibes tout le long de l’année etc.

Peu de critiques, bien qu’une demande de plus de wc et douches au camping et de l’attention sur les prochains foodtrucks revient en majorité. Nous restons sommes contents d’assurer que la septième édition est de nouveau très attendue artistiquement et humainement parlant.

C’est avec le coeur battant que nous écrivons ce report une nouvelle fois et presque la larme à l’oeil que nous remercions autant les organisateurs, que les participants.

Par Estelle

Passionnée des musiques électroniques et désireuse de mettre en lumière les métiers et autres arts qui s'articulent autour de ce grand univers. La culture psytrance et la techno/chill sont les moteurs actuels de mes good vibes et domaines que je souhaite en priorité explorer. A votre écoute !

Laisser un commentaire