Non, les acteurs de la culture ne se laisseront pas abattre par le contexte actuel. Comme le montre Havre de Perche par une ambitieuse volonté de vivre la culture sous de nouvelles formes. Avec plus d’autonomie et force. Perchépolis (indépendant et à but non lucratif), en est le principal auteur. Et compte acquérir son propre château avec d’autres collaborateurs pour fonder un cocon d’une multitude de projets artistiques inédits.
Un lieu de vie, à la pointe en matière de fêtes libres, et d’avancées sociétales. Un véritable laboratoire de vie et de sensations humaines nobles. Ceci, structuré autour de 3 grands volets : l’artistique, le social et l’activisme.
Perchépolis et ses amis n’hésitent pas à déclarer que cet Havre de Perche constituera un nouveau départ. Mais aussi une autre manière de vivre l’art, d’aborder l’altruisme, et de concevoir le monde. Ceci, face à l’arrivée du COVID-19 qui bouleversa tout notre quotidien et manières de pensées.
Faire valoir l’art sous de nouvelles formes avec plus de liberté
Moins d’institutionnalisation, plus d’autonomie, plus de liberté de créer. Et de vivre les arts, la fête y aura une place de choix. Ceci par diverses activités pédagogiques, divertissantes que seront par exemple des retraites spirituelles, artistiques, expérimentales réfléchies.

D’un jour à deux semaines seront proposées de multiples expériences, ateliers et concerts. Ceux-ci permettront à chacun de produire de nouvelles interactions avec nous-même. Mais aussi avec les autres sur notre vision de respirer et partager la culture.
Plus qu’organiser des concerts, ce seront toutes sortes d’activités plurielles et artistiques qui seront organisées autour. Pour toujours plus d’échanges, d’émerveillements libres.
Une sensibilité pour le volet social
Perchépolis n’entend pas que favoriser de nouvelles formes d’arts. Le Havre de Perche se devra accessible, multiculturel, intergénérationnel et promouvoir la diversité et la mixité. Des actions de développement durable seront menées par le festival Château Perché. Celui-ci est signataire de la charte Drastic on Plastic par exemple.

Avec un attrait pour les personnes isolées, des migrant·e·s seront accueillis tout du long sur des projets de vie artistiques. Ou en créant des ateliers d’intelligence émotionnelle et d’apprentissage des richesses multiculturelles auprès d’écoles en milieux défavorisés. En parallèle, des chambres seront ouvertes d’urgence d’urgence pour des personnes LGBTQIA+ exclues de leur foyer. Pour n’en citer que quelques démarches.
Un activisme certain et une grande détermination à revivre la culture autrement
Plus que de fonder une simple « bulle utopiste isolée », l’Havre de Perche représente un réel projet collectif mené par des professionnels et activistes du milieu. A l’instar d’un monde anciennement basé sur le relâchement, l’évasion au travers de la culture, aujourd’hui cette volonté se transforme. Avec une stratégie plus offensive permettant au secteur de survivre, avec beauté.

Le Havre de Perche n’est pas un lieu uniquement dédié à accueillir des événements. Mais un espace d’aide, de fédération pour les structures organisées et actives à l’extérieur de ses murs. Les droits fondamentaux seront par exemple un sujet de réflexion particulièrement étudié et approfondi pour ses améliorations dans le milieu. Des représentants de No Plastic Society participeront pour organiser des actions de lutte contre l’usage de plastique à Stockholm.
Les finances serviront à entretenir en premier temps le lieu inédit qu’est le château. Secondairement à accueillir et/ou former les personnes défavorisé.es. Celles-ci participeront aux projets du H2P et enfin à financer ces projets artistiques et militants.
Des exemples d’ateliers et événements

Pour en savoir plus sur les avantages de financer au projet & co, rendez-vous ici.
Une réponse sur « Une nouvelle genèse de l’art et la culture ? L’audacieux Havre de Perche voit le jour. »
[…] acquérir… un château ! En plus d’accueillir le festival et diverses teufs, le Havre dê Perche ou H2P sera un lieu rassemblant retraites et projets associatifs engagés. Mais qui de mieux […]