Producteur et dj de psytrance et progressive trance, Berg issu de la scène israélienne a su faire son chemin du haut de ses 25 ans seulement. Avec ses 2 albums notoires Life Apart et Aurora, il réside sur le label allemand Blue Tunes Recordings aujourd’hui. Interviewé à l’époque dans le cadre du Dream Nation Festival 2020 (reporté en 2021), nous sommes contents de partager quelques mots sur sa carrière et les passions qui le font avancer encore aujourd’hui.
LOFI | Hello Berg, merci de nous recevoir. Comment allez-vous depuis l’apparition du COVID-19 ?
Quels impacts sur votre carrière ?
Berg : je vais bien merci, même si malheureusement j’ai appris que mon frère a été testé positif au Corona virus. Par conséquent j’ai été mis en quarantaine il y a de cela. Outre ça, ça va (rires).
Concernant ma carrière, je peux vous avouer que j’ai dû annuler environ 40 dates dans le monde entier et plus encore depuis septembre. Malgré cela je comprends au vu de la situation compliquée où nous sommes rendus actuellement. Nous devons continuer à faire attention à nous et nos proches.

Vous avez découvert la musique psytrance très tôt et jeune. Des artistes ou morceaux que vous auriez envie de nous partager qui vous ont marqué à l’époque ?
Je produis depuis mes 18 ans et j’ai toujours écouté bon nombre de musiques différentes. J’adore souvent la full-on de l’époque et j’ai pour habitude d’écouter des sons d’Infected Mushroom tous les jours.
A l’heure actuelle nous sommes bons amis en plus et nous travaillons ensemble sur notre première grosse collaboration.
Petite question indiscrète peut-être, pourquoi avez-vous changé trois fois de nom d’artiste ?
J’avais deux autres projets avant de commencer celui de Berg. L’un était S-B Noise, j’ai pu faire quelques concerts puis quelques années après j’ai trouvé que le genre de musique que j’y jouais ne me représentait plus. Ainsi j’ai changé de voie artistique.
Mon deuxième nom, ça date d’il y a 15 ans environ : Psytrix. Je l’ai surtout changé parce que je trouvais qu’il n’était pas assez original.
Pourriez-vous nous exprimer ce que c’est de produire de la musique psytrance à vos yeux ? Des personnes qui vous ont influencé dans le genre ?
Déjà, je peux vous dire une chose, produire de la musique électronique n’est pas une chose facile. Vous devez exprimer ce que vous ressentez toujours en allant rechercher de la nouveauté. De mon point de vue, le vrai travail se déroule toujours au studio et non quand je fais mes tournées.
Je me laisse influencer par tout. Je ne peux citer un événement particulier ou un artiste en spécifique.
Que pensez-vous de la scène électronique en France et de son public ?
J’adore la France, le pays, sa population. Je me souviens du dernier spectacle que j’y ai fait. Je me suis promené dans le festival où j’étais et je me suis rendu compte que la scène électronique française n’a rien à voir avec d’autres endroits dans le monde. J’y ai gagné pas mal d’inspirations. Les français adorent la psytrance et sont tout aussi chauds que sur du hardstyle et de la hi-tech.
J’ai pu revenir en studio après cette expérience avec plein de nouvelles idées musicales et j’ai dû m’enfermer une semaine directement après cela en studio.
Des souvenirs ou des anecdotes de votre quotidien qui confirment que vous êtes toujours déterminé à être dj et producer de psytrance ?
J’adore la psytrance en tant que telle, j’ai grandi avec ce mouvement. Je ne pourrais m’y retrouver sans ou avec un autre genre de musique à mes côtés en ce moment. En plus, vous ne retrouvez aucun autre type de public et d’artistes aussi uniques dans la culture psytrance.
Un morceau qui vous rend particulièrement fier ?
Sharp, pandora box (original Version) & See It Coming.
Des améliorations ou souhaits en particulier que vous voudriez voir naître dans la culture psytrance ?
Je ne peux réellement faire quoique ce soit en ce qui concerne les autres artistes. Chacun a sa propre patte créative et ses goûs. Ce qui nous rend forcément tous uniques.
Une ou deux choses qui vous tiennent à coeur dans la culture psytrance ?
Je n’ai jamais joué dans un festival aussi unique dans le genre. J’ai beau avoir eu des concerts dans des énormes festivals mainstream et en prendre plein les yeux, ce n’est pas pareil. Idem pour les petits festivals de psytrance plus intimistes, c’est inédit. Je tiens définitivement à déclarer que l’amour et l’unité qui se dégage chez les amoureux de psytrance est ce qui m’inspire le plus.
Des projets futurs à nous confier ?
Je suis en train de terminer ma track avec Reality test et je suis sur trois collaborations avec Ranji, Major 7 et All In One. Merci beaucoup.
Suivez Berg.