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Polémique autour de l’attribution des fonds pour la culture en Angleterre

Le 12 octobre dernier, était dévoilé une liste des 1000 acteurs de la culture anglaise bénéficiant d’une aide totale de 1,57 milliard de livres. Problème ? L’absence de cette liste de clubs majeurs comme le Printworks, The Egg ou encore The Pickle Factory. 

La NTIA (Night Time Industries Association), qui défend la culture de la nuit en Angleterre, par le biais de son président Michael Kill, remet en cause ainsi d’éligibilité et l’équité des critères imposés entre les acteurs du milieu. Ainsi, Simeon Aldred le patron du très célèbre Printworks enrage: «Quelqu’un peut-il m’aider à comprendre comment on ne peut pas donner d’argent à une entreprise privée, gérée par une petite équipe construite à partir de zéro avec son propre argent et qui en a créé un des lieux les plus importants du Royaume-Uni selon les DJ et le public? »

Le Printworks durant un live de Bicep (2018).

Car pour cause, l’attribution fait débat. Quand des clubs générant une économie considérable se voient refuser des aides, des médias non indépendants comme Resident Advisor (dont les revenus sont issus de contenus sponsorisés et vente de billets) se voient attribuer des aides de 750 000 livres. Ainsi, Dave Clarke, le porte-parole officieux de la culture alternative, monte au créneau. Dans une lettre ouverte au média, il veut s’assurer que les fonds seront utilisés pour l’activité de journalisme et non à la vente de billets (étant donné que l’activité est morne). De plus, il remet en cause leur indépendance avec leurs contenus sponsorisés qu’il juge comme de « la publicité » et non du journalisme. 

Plus globalement, ces personnes choquées par cette attribution appellent à plus d’aides envers les acteurs de la nuit: clubs, DJ’s, staff technique, etc. 

Par Jean-Baptiste

Paris, France.

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