Le 28 octobre dernier, Emmanuel Macron annonçait le reconfinement du pays. Et avec cela, brisait l’espoir d’une rouverture proche des clubs. Face à cet écosystème en danger, Les Echos nous apprennent que la Mairie de Paris se mobilise afin de trouver des solutions pour que le secteur de la nuit résiste à cette crise.
Le temps d’agir
Le secteur culturel a durement été touché par la crise, et encore plus les clubs, à l’arrêt depuis mars 2020. Laissés pour compte, ils ont payé une politique incohérente, laissant proliférer des free parties comme au Bois de Vincennes tout l’été, rassemblant des centaines/milliers de personnes par soirée, et donc avec un risque sanitaire accru.
Ainsi, quand Frédéric Hocquard, l’adjoint au tourisme et ancien défenseur de la nuit à Paris dit que « légalement nous n’avions pas eu le temps de préparer des lieux plus encadrés », nous sommes dubitatifs. En effet, quand on voit le travail incroyable réalisé par Newtrack et BNK pour mettre en place Border City, on se demande pourquoi la Mairie n’a pas plus anticipé le sujet.

Ce qu’on peut espérer
Pour soutenir l’économie des clubs, la Mairie « réfléchit à des espaces extérieurs vacants pour y autoriser l’installation de lieux de fête les beaux jours revenus, et une fois que la crise sanitaire aura baissé d’un cran » selon Les Echos. On parle des deux bois qui touchent Paris, et même d’espaces normalement dédiés au tourisme, actuellement vides, comme un complexe au niveau de la Porte de Versailles.
Par ailleurs, il est question de baisser le loyer de certains clubs. Et enfin, une réunion est prévue dans les jours qui viennent pour qu’acteurs de la nuit et autorités définissent ensemble d’un plan commun. Espérons que les bonnes nouvelles arrivent enfin pour ce secteur, « soupape indispensable pour se détendre, se rencontrer » comme l’indique Frédéric Hocquard.