Dans les abîmes du producteur RARI, The Arch (Part One) est un EP sorti ce 23 avril comme une étoile filante découverte par surprise. Une sortie à la suite de ses singles Laïka & The Book. Telle une onde boréale captivante, The Arch est un bel opus instrumental et électronique, nous inspirant la qualité d’un travail de Worakls, par exemple.
Ce 23 avril est sorti l’EP ‘The Arch’ (Part One) du musicien bruxellois RARI. A l’identité musicale particulière, nous avons découvert cet opus comme des étoiles filantes se profilant dans un ciel magiquement sombre. A l’automne sortira sa deuxième partie du projet « The Arch ».
RARI dessine les frontières de son univers à travers des mélodies denses, où s’entremêlent luminosité, mélancolie, espoir et rage. Il emprunte autant aux styles traditionnels des clubs qu’au post-rock dans la structure de ses chansons.
The Arch est un jeu de matières, où miroirs, percées et évolution sous tous ses aspects se fondent. Labios entre l’ambient et l’electronica, nous porte vers un couloir étrange, où se profilent diverses fantaisies du producteur. S’entrechoquent des morceaux de glaces miroitantes à répétition, où la lumière finit par sortir entre tous ces rebonds. The Book est un morceau entre techno mélodique et electronica, où du chant vient y apporter de la force. Des airs divins ressortent de ce titre qui marque un changement d’état puissant, avec des structures mélodiques poussant à l’évasion. Laïka, très experiment au début, débouche finalement sur de l’electronica feutrée et des composantes rythmiques aux allures pop et déstructurées. Enfin, Sirens nous fait retomber dans des abîmes étranges aux cloches intrigantes. De douces mélodies mélancoliques viennent clôturer cet EP mystique de Rari.
Suivez l’artiste, ici.