Warren Walker, musicien et compositeur hyperactif (producteur de The Kandinsky Effect, OddAtlas, Collektor) partage un cap symbolique de son parcours très personnel avec son premier album solo : Traverse vol.1. Une oeuvre résolument contemporaine offrant un ensemble musical qui oscille tout du long entre electronica, ambient, jazz minimaliste, musique concrète et soundscaping. Une traversée sonore psychique, stimulant notre être de bien des manières.
« Warren is distinctly expert at allowing a groove to grow among disparate sources, hypnotic. » – Daedelus
Développer un langage hors dogme
Warren Walker est à la fois saxophoniste, compositeur et producteur. Souhaitant graviter dans une spère musicale effervescente, son premier album solo Traverse vol.1 en est la preuve. Avec des racines et attrait pour le jazz, il aime à en entremêlant d’autres univers pour créer des turbulences et jeux atypiques, avec le (post)rock et l’électro. Né dans la campagne rurale du nord de la Californie, avec ses premiers gigs dans le blues et le jazz, accompagnés de son père guitariste. Durant ses études à l’Université du Nevada, il appris de certains musiciens comme Peter Epstein, David Ake, Hans Halt, Andy Heglund, et Larry Engstrom.
Aujourd’hui, Warren Walker c’est aussi un trio : The Kandinsky Effect qui a déjà tourné à l’international sur la scène jazz européenne.
Des expériences multiples qui ont construit l’artiste pluridisciplinaire aujourd’hui, déterminé à mettre en lumière sa performance musicale.
Traverse, vol.1 : 17 morceaux collaboratifs
L’album a été produit durant 2020, année si particulière pour tout le monde, entre avril et juillet. Réalisé au travers de fichiers sonores transmis via WhatsApp par des ami.es musicien.nes. Chaque titre de morceau sauf l’intro, est une ode à l’un.e de ces ami.es. Une sorte de compilation d’émotions frémissantes et inspirantes, assemblées par le talent de Warren qui en a fait sa propre interprétation avec une belle touche personnelle.
Des morceaux expérimentaux et ambient qui expriment chacun une ambiance très différente. Tantôt sombre, planante, lumineuse, rythmée, jazzy, indus, tous se succèdent étonnamment bien. On y lit autant de spontanéité que de sophistication dans cette édition entremêlant bien jazz minimaliste, electronica, soundscaping et ambient. On écoute chacun des titres comme une sorte d’introspection très intime attachée à des émotions fortes perçues et enregistrées à un moment T. Une sorte de laboratoire où chacun y a mis sa poudre et élixirs personnels.
J’ai beaucoup improvisé, notamment en ce qui concerne les effets utilisés et le traitement des échantillons sonores, précise Walker. Il y a toujours une grande part d’improvisation avec un synthé modulaire car c’est un appareil très difficile à contrôler
Un album prévu à effectuer en live
Le live sera une manière de présenter l’album en allant encore plus loin que la simple représentation à l’identique de l’oeuve. Warren Walker reprendra du saxophone et une technique dont seul a le secret pour permettre à chacun de vivre une expérience inédite.
A savoir que toute la musique dans (n)Traverse a été produite sans multipistes ni overdubs via son installation modulaire.
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